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Channel: Barbara Stanwyck – Avis sur des films
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Liliane (Baby face, Alfred E. Green, 1933)

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Prostituée par son père, la fille d’un tenancier de bouge s’enfuit à New-York, bien décidée à utiliser ses charmes pour grimper l’échelle sociale.

Ce bref résumé montre que Liliane appartient à cette mouvance de films précédant le renforcement du code Hays en 1934 qui se distinguent par des thèmes particulièrement crapoteux. Il est vrai que la franchise avec laquelle est dépeinte la détermination de l’héroïne-salope ainsi que l’audace d’un plan comme celui du suicide ne se reverront pas de sitôt dans le cinéma américain. Toutefois, et en dépit de l’excellente interprétation de Barbara Stanwyck, l’oeuvre souffre d’un côté sèchement mécanique provenant des ellipses aux moments les plus cruciaux -car sources d’incertitude- que sont ceux où Liliane parvient à mettre les directeurs dans son lit. En effet, dans ces films dits « pre-code », les pires turpitudes sexuelles ne sont jamais que suggérées et on y voit jamais le moindre bout de sein, comme on a coutume d’en voir dans les films français de la même époque. Enfin, comme souvent dans ces films soi-disant subversifs, le dénouement moral fait apparaître toutes les crudités qui ont précédé comme tout à fait inconséquentes.



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